». Cette version, entièrement instrumentale, est très différente de celle de 1954, bien qu'elle dure également près de huit minutes et soit jouée sur un tempo lent. 322 were here. Handy affirme que St. Louis Blues a été jouée "devant le palais d'Haïlé Sélassié comme une sorte d'Hymne de bataille du Lion de Juda [Battle Hymn of the Lion of Judah]"[114]. Seule "St. Louis Blues" a dû être coupée parce qu'elle durait près de neuf minutes. Dès 1914, le chanteur noir Charles Anderson interprète la chanson dans les salles de vaudeville[55] réservées aux artistes et aux spectateurs noirs. ». Hate to see de ev'nin' sun go down,/ Armstrong l'a enregistrée plusieurs fois, et la NARAS a décerné à sa version de 1929 un Grammy Hall of Fame Award en 2008. Le concert est filmé et intégré dans le documentaire Satchmo the Great, produit par Edward R. Murrow et sorti en 1957. Par la dernière série, où la note initiale du motif répété est attaquée dans l'aigu, Armstrong atteint une sorte d'exaspération superlative. Détails Afficher : Grille; Liste; Tri. Ce sont ceux des artistes qui ont enregistré le standard à plusieurs reprises (Al Bernard, Marion Harris, Louis Armstrong, Eddie Peabody, Duke Ellington, Sidney Bechet, Sun Ra...). Daniel Nevers, livret du CD Intégrale Louis Armstrong "Tight like this" 1928-1931 (Frémeaux & Associés. Il s'agit d'une version instrumentale interprétée par le Prince's Band, l'un des orchestres dirigés par Charles A. Just added to your cart. Dans son autobiographie, Handy affirme que c'est à Saint-Louis qu'il a rencontré les plus belles femmes qu'il ait jamais vues. C'est dire que le tango est originaire d'Afrique et de Montevideo, c'est dire qu'il a du sang mêlé dans ses racines." Posté le 10 mai 2020 à 18h50. D'après Giles Oakley qui se base sur les enregistrements qu'elles réaliseront quelques années plus tard, ces chanteuses "se reconnaissent à une certaine perfection de la diction, à une grande clarté de l'articulation", et à leur style "très soigné", proche de la musique de variétés[72]. Elle reste seule, effondrée, dans son appartement. Elle est connue sur tout le territoire des États-Unis pour ses chansons et ses commentaires "osés" et "très drôles"[75]. GM Doug Armstrong answers those questions. C'est le blues régulier de douze mesures, sur lesquelles on improvise. On a pu écrire que la version de 1929 par les Cotton Pickers, un groupe de minstrels, était une parodie de St. Louis Blues[49]. Banjo on My Knee (1936), set in the New Orleans and a comedy-of-errors interspersed with musical productions, included a fulsome rendition of W. C. Handy's "St. Louis Blues". HANDY Recorded by BESSIE SMITH This is a much shorter and much simplified version of the original, but I think you … Enter Search Term. What free agents will be back? Voir Handy, "La signification du blues". It was also one of the first blues songs to succeed as a pop song. Watch Part 1 of the interview. La succession des trois thèmes est précédée par une introduction de neuf mesures. 0 items. Quand elle cesse, la caméra la quitte et on découvre qu'elle est dans une boîte de nuit. Publiée sur le label Columbia, c'est la seule version de St. Louis Blues qui a atteint la première place des charts[61]. Visit ESPN to view the latest St. Louis Blues news, scores, stats, standings, rumors, and more Outre les chanteuses des années 1910-1920, la chanson a été principalement interprétée par Sylvester Weaver, Jim Jackson, Big Bill Broonzy, Josh White, Blind Connie Williams, Furry Lewis, Buster Brown et Mance Lipscomb... - ce qui est peu compte tenu du nombre global d'interprétations de "St. Louis Blues". Comme l'écrivent Hugues Panassié et Madeleine Gautier dans leur Dictionnaire du jazz[12], « "St. Louis Blues" comprend trois thèmes destinés à apparaître dans l'ordre suivant : 1) un thème de blues de douze mesures tout à fait classique, destiné à être exécuté deux fois ; 2) un thème de seize mesures dans le mode mineur, [destiné également à être exécuté deux fois, et] généralement accompagné par un rythme sud-américain ; 3) un thème de blues, tout à fait différent du premier et par lequel on doit en principe terminer le morceau [...]. C'est le cas notamment de Marion Harris et de Billie Holiday. Cette remarque s'inscrit également dans la querelle liée à la réception du Be Bop en France. (Borges, 2010, p. 1236). They then play Saint Louis Blues around the globe, and those who hear it dance to the rhythm. C'est un très bel air et il a une résonance de blues, mais ce n'est pas un blues. À la Nouvelle Orléans, dit-il, on pouvait entendre à cette époque beaucoup de chansons espagnoles. J'ai toujours supposé qu'une bonne part de ces temps difficiles s'était retrouvée dans la fabrication de "St. Louis Blues" quand, bien plus tard, la chanson sembla si facilement jaillir de nulle part, le temps d'une unique soirée passée à composer au piano. after its 30th game to winning the Cup in the same season, and St. Louis — after … [Au final], toutes les chansons de l'album, à l'exception d'une, faisaient plus de trois minutes. Handy justifie également son choix du "tango" par des raisons rythmiques[23]. C'est à cet apprentissage que les jazzmen classiques doivent de ne jamais faire des fautes de mesures, même dans les improvisations les plus échevelées. A Chicago : Alberta Hunter[68], et Lucille Hegamin sous le nom de scène Georgia Peach[69]. C'est en effet dans le contexte de la seconde guerre italo-éthiopienne que St. Louis Blues a, dit-on, été joué par des musiciens de l'armée éthiopienne[115]. Dans son autobiographie, W.C. Par sa composition, qui oscille entre blues et habanera, et par ses paroles, tantôt tristes, tantôt amusantes, St. Louis Blues est une chanson ambiguë. Il reste à comprendre pourquoi la chanson est devenue un standard de jazz. official website of the . On y voit, parmi les spectateurs, W.C. Handy dans son autobiographie, St. Louis Blues est une chanson écrite pour la danse - une chanson qui a "électrisé" les danseurs des années 1910[87]. Il l'écrit dans un texte publié en 1958 sur la pochette de "Louis Armstrong joue les blues de Handy", un super 45 tours français. En 1912, il fut la troisième personne en l'espace de quelques mois à publier un morceau sous le nom de blues, le célèbre "Memphis Blues" [...] Dans une certaine mesure, la publication [...] [de "Memphis Blues"] contribua à cristalliser cette musique dans une forme cohérente utilisant la structure à douze mesures, sous laquelle le blues est encore aujourd'hui le plus souvent connu. Voir « Saint Louis Blues », sur maisondujazz.be (consulté le 24 novembre 2019). Ce qui est sûr, en revanche, c'est que la femme délaissée de la chanson ne partage pas ce préjugé. George Avakian, livret du CD Louis Armstrong Plays W.C. La dernière modification de cette page a été faite le 8 mai 2021 à 12:16. Au sujet de la manière dont Armstrong accompagne Bessie Smith, Hugues Panassié évoque[98], « cette densité sonore, ce phrasé pesant sans lourdeur, traînant sans mollesse qui donnent au jeu de Louis son accent si intensément "blue", exacte réplique instrumentale au chant inoubliable de Bessie Smith. No team before these Blues had gone from last place in the N.H.L. Posté le 23 février 2020 à 18h31. Close search. La partition fait intervenir deux thèmes de blues que relie un passage en mineur long de seize mesures, le tout répété plusieurs fois. A partir de 1929, Louis Armstrong dirige des ensembles de dix musiciens et plus. Selon lui, le ragtime a sacrifié la mélodie à l'ivresse de la syncope. "Saint Louis Blues" (or "St. Louis Blues") is a popular American song composed by W. C. Handy in the blues style and published in September 1914. A baltimore : Ethel Waters[64] sous le nom de scène Sweet Mama Stringbean, d'abord en solo[65] puis avec les Hill Sisters, sous le nom de groupe : The Hill Sisters Featuring Sweet Mama Stringbean, Singing St. Louis Blues[66],[67]. Dianteill affirme également que les paroles présentent "un reflet négatif de la morale des églises protestantes", par "le catalogue du monde du péché" qu'elles dressent[41] : l'infidélité, la vanité de la séduction[42], le goût de l'alcool[43] et des jeux de hasard[44], la violence et la révolte des fils contre les pères[45]. Ce sont les paroles qu'on doit chanter lors de la dernière répétition du premier thème : "Blacker than midnight, teeth lak flags of truce/ Blackest man in de whole St. Louis/ Blacker de berry, sweeter is the juice." In this all-black cast short, legendary blues singer Bessie Smith finds her gambler lover Jimmy messin' with a pretty, younger woman; he leaves and she sings the blues, with chorus and dancers. Handy", Sony Music, 1997. With Nat 'King' Cole, Eartha Kitt, Cab Calloway, Ella Fitzgerald. Avec eux, il fait "la tournée des petites villes et communautés rurales"[7] du Delta, une des régions où le blues est apparu vers la fin du XIXe siècle. Astérix chez les Belges, de René Goscinny et Albert Uderzo (1979) : Saintlouisblus est le nom d'un légionnaire romain en garnison en Belgique. Before your visit, please review our new Health & Safety Protocols. Handy reprend la phrase entendue en 1893 presque telle quelle pour les paroles qu'on doit chanter lors de la première occurrence du troisième thème. Dans St. Louis Blues, écrit Dianteill[46], « on se moque du prédicateur hypocrite qui danserait volontiers avec une jolie fille ("A long tall girl makes a preacher ball the jack" - Le Balling the jack, ou Ball the jack, était une danse relativement populaire à la fin des années 1910 ...). Nom ou pseudo : Adresse Email (facultatif) : Anti-spam. Trop vieux pour combattre, il demande à être placé à la tête d'un orchestre afin de moderniser la musique militaire[117]. Le style de son orchestre resta trop guindé pour qu'on puisse vraiment le considérer comme authentique. Depuis 1916, elle est accompagnée sur scène par un orchestre de jazz, The Five Kings of Syncopation[76]. Il prétend qu'une composition doit nécessairement, pour relever du jazz, contenir une "nuance espagnole" (ou une "teinte espagnole"). Join the coolest club in town! Cette interprétation est, selon Tim Brooks[63], "extrêmement énergique". Dans La Rage de vivre (Really the Blues)[125], son autobiographie publiée en 1946, Mezz Mezzrow raconte que son ami Hugues Panassié a défié l'autorité nazie en diffusant, dans l'émission de radio qu'il animait, une version de St. Louis Blues par Armstrong : « Quand le censeur allemand venait fourrer son nez dans les programmes pour voir ce que Hugues passait, on leur montrait sur l'étiquette du disque des titres comme "La tristesse de Saint Louis" et Hugues expliquait obligeamment qu'il s'agissait d'une complainte écrite en l'honneur de ce pauvre Louis XIV, enfin un machin historique vieux comme Hérode et aussi respectable. La remarque de Vian montre qu'en France, en 1958, beaucoup identifient St. Louis Blues à la seule interprétation de Bessie Smith et par conséquent ignorent ou oublient les autres versions qui, pour la plupart, commencent sur un rythme de habanera (en particulier les versions antérieures d'Armstrong). C'est à l'occasion de cette tournée qu'il découvre à la fois ce genre musical[8] et sa propre vocation de compositeur[9]. C'est une reprise du thème de The Jogo Blues, un morceau instrumental que Handy a publié en 1913[13]. Aussi Handy se fixe-t-il comme but de concilier syncope et mélodie[22]. Crosby se contente de remplacer "that man" par "that girl" et "the man I love" par "the girl I love", ce qui donne au troisième couplet une connotation lesbienne inattendue : "St. Louis woman with her diamond rings/ Pulls that girl around by her apron strings [Cette femme de Saint-Louis avec ses bagues de diamants/ Mène cette fille par les cordons de son tablier.]" Handy, Tedddy Buckner & Sidney Bechet, Sidney Bechet, Loulou Gasté et Son Orchestre, D Hellemmes, Simone Alma, José Bartel, Five Cats Plus One, Buck Clayton, Dizzy Gillespie et Son Orchestre Peu de temps après l'entrée en guerre des Etats-Unis, Glenn Miller qui dirige l'un des orchestres de danse les plus populaires du moment, s'engage dans l'armée. Genèse de la composition : découverte et codification du blues, Dépassement du ragtime et prémices du jazz, Genèse des paroles : l'expérience de la misère, Premières interprétations : une chanson pour amuser ou pour faire danser, 1929 - 1935 : six interprétations dans le style hot, Les années 1950 : deux versions "extra-longues" sur un tempo lent, Dans l'après-guerre et pendant les années 1950, 1929 - 1935 : six interprétations dans le. D'après un journaliste qui fit, dans les années 1910, la recension d'un de ses spectacles[57] : « cette façon de portraiturer un personnage n'a rien d'insultant. Armstrong préférait celui de Carroll Dickerson avec lequel il avait enregistré pendant les mois précédents[102]. L'historien du jazz Thomas Cunniffe affirme n'avoir jamais entendu d'enregistrement contenant le passage suivant : "Gipsy done told me, don't you wear no black/ Go to St. Louis, you can win him back". Selon Lucien Malson[104] : « [Ces] quatre chorus [...] sont [...] étonnants. Il donne comme exemple La paloma, une habanera[24][25][26]. Ce mélange de convention et d'authenticité le conduit à brouiller les registres du naturalisme et du pittoresque. Subscribe to the Quarter Note Club and receive a new collection of exclusive Blues items delivered to your door four times per year! Mais cette exagération reste crédible, tant les traces de la chanson dans la culture populaire (dans d'autres chansons, dans des films, des bandes dessinées, et même dans le sport) sont nombreuses. Il l'enregistre notamment avec l'Original Dixieland Jazz Band (ODJB) en 1921[84]. 322 were here. Upload your memories of Bobby Plager to Twitter and Instagram using #stlblues and it could be featured in our online memorial. Ces reproches permettent de comprendre pourquoi St. Louis Blues fait rarement partie du répertoire des musiciens de blues[11][20]. Autres chansons écrites en référence à St. Louis Blues : En 1935, le Quintette du Hot Club de France enregistre une version de St. Louis Blues - selon Daniel Nevers, "un pur chef-d'œuvre" : "L'introduction faussement hésitante de Django [Reinhardt], son long solo sur le rythme de la habanera, l'intervention d'une maîtrise parfaite de Grappelli, contribuent à en faire une des plus belles versions, à égalité avec celle, dix ans plus tôt, de Bessie Smith [...]."[123]. Quand on lit "L'ascendance du tango", l'article qu'il a écrit en 1927 au sujet de ce livre, on comprend que la formule "la habanera, mère du tango" est un raccourci ou une approximation. La nouvelle version est plus rock, mêlant les paroles anglaises aux françaises[129]. Comme il l'écrit dans son autobiographie[23], Handy mêle délibérément l'authenticité des matériaux qu'il a recueillis aux conventions des coon songs. En 1903, W.C. D'après l'ASCAP, il s'agit de "la chanson la plus enregistrée de la première moitié du XXe siècle"[4]. St. Louis Blues - calendrier, statistiques, resultats recents et alignement dans la ligue nationale de hockey (LNH) Combien font . ». Par exemple, la première phrase de la chanson ("I hate to see de ev'nin' sun go down") pourrait bien être l'inversion de la première phrase d'un chant de travail chanté par les métayers du Mississippi : "But I'm glad to see the evenin' sun go down,/ So I can go back home and lay back down. I'm a Lover Not a Fighter [Import anglais] de Lazy Lester. L'enregistrement de St. Louis Blues March est édité en 1943 sur l'un des premiers V-Discs de Miller. Home; Guitars & Gear; Who We Are; Get in Touch ; Get Your Custom St. Blues. Mais ce que le limier de la Kultur ignorait, c'est que sous cette étiquette, il y en avait une autre de la maison Victor, mentionnant le nom de l'instrumentiste : Louis Armstrong, et le vrai titre "Saint Louis Blues". 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