Le groupe et d’autres compagnons de route créent le Vietnam Veterans Working Group (Groupe de travail sur les anciens combattants du Vietnam), qui se donne pour mission d’élaborer cette nouvelle catégorie de diagnostic. Le 24 décembre, une bombe explosa à l'hôtel Brink de Saïgon, où étaient hébergés des officiers américains célibataires. Le 5 décembre 1967, deux bataillons du Front national de libération du Sud Viêt Nam massacrent méthodiquement 252 civils au cours d'une expédition punitive contre le hameau de Đắk Sơn. Jusqu’à cette époque, en effet, les affections des anciens du Vietnam étaient expliquées par la présence antérieure de conflits psychiques et par une mauvaise prédisposition constitutionnelle. En mai commencèrent les raids américains sur le Laos pour tenter de couper la Piste Hô Chi Minh. Les soldats de la RVN continuèrent à être formés par les Américains. Après huit ans de combats intensifs et un lourd bilan humain et matériel, l’intervention directe et massive des États-Unis prit fin avec la signature des accords de paix de Paris en 1973. James Petras et Robert Rhodes ou John Pilger, autres auteurs « anti-impérialistes », considèrent cependant qu'au long terme la victoire vietnamienne a été une victoire à la Pyrrhus, le coût humain de la guerre étant exorbitant pour le Viêt Nam et les États-Unis reprenant selon eux leur contrôle « impérialiste » sur tous les pays même les plus nationalistes, après la chute du communisme, et « recolonisant » le Viêt Nam[125]. Du point de vue militaire, cette offensive, la première guerre ouverte à grande échelle des communistes, fut un échec. En mai 1966, une rébellion militaire pro-bouddhiste éclata à Da Nang. L'empereur Bao Dai, replacé sur le trône par les Japonais, abdiqua pour devenir conseiller suprême du premier gouvernement de la nouvelle république démocratique du Viêt Nam (RDVN), dont l'indépendance fut déclarée à Hanoï le 2 septembre 1945. Tran Van Huong devient à son tour président, selon la constitution de la république du Viêt Nam, et demande au cabinet du premier ministre Nguyen Ba Can de rester en poste. Le vice-président de Johnson, Hubert Humphrey, se porta également candidat, promettant de continuer d'aider le gouvernement du Viêt Nam du Sud. Le régime de Diem va durer huit ans, de 1955 à 1963, constituant la « première phase » de la république du Viêt Nam. La réunification du pays pourrait intervenir après des élections générales qui devaient être organisées dans un délai de deux ans (1956), et la constitution d'un gouvernement. Du peu d'intellectuels qui ont survécu à la catastrophe, très peu ont pu trouver un travail car une bonne partie d'entre eux était contre le gouvernement communiste qui les a par conséquent privés de travail[135]. Depuis la guerre du Viêt Nam, la majorité de l’information diffusée est issue de ces conférences. Plusieurs titres de presse émergent aux États-Unis afin de contester et d‘organiser les mouvements contestataires contre ces atrocités. Après des élections largement truquées, Ngô Đình Diệm devint président du Sud Viêt Nam (la république du Viêt Nam (RVN)) le 24 octobre 1955[34], et fut salué par le gouvernement américain comme un nouveau héros du monde libre[35] avec un régime nationaliste et anticommuniste. L'opposition entre les deux régimes vietnamiens provoque la guerre du Viêt Nam, dans laquelle les États-Unis s'impliquent de plus en plus. participe grandement à la victoire finale du Vietminh communiste. De son côté, la Maison Blanche s'abstint d'écouter les conseils des faucons qui à Washington et Saïgon réclamaient un minage du port nord-vietnamien d'Haïphong[58]. Seuls trois des dix-neuf meilleurs responsables militaires étaient des catholiques[3]. En 1998, le gouvernement fédéral des États-Unis détermine que les militaires américains tombés après le 1er novembre 1955 — date de la création du premier groupe de conseillers militaires américains au Sud Viêt Nam, plongé dans une situation insurrectionnelle à la suite de la guerre d'Indochine — peuvent être considérés comme morts durant la guerre du Viêt Nam[7]. Deux personnes furent tuées et plus d'une centaine blessées. Concernant les hélicoptères, utilisés pour la première fois à très grande échelle dans un conflit, un total de 11 894 engins américains ont été engagés durant cette guerre, avec un maximum instantané de 2 850 en 1968. Cependant, l'aide des États-Unis, après avoir culminé à 2,3 milliards de dollars en 1973, chuta l'année suivante à 1,1 milliard de dollars. Bien que de nombreux historiens aient présenté Ngô Đình Diệm comme un allié inconditionnel des États-Unis, voire une marionnette de la puissance américaine, certains chercheurs et universitaires américains démentent formellement cette vision simpliste et caricaturale. L'historien John Prados souligne que Kennedy avait affirmé, dans deux émissions télévisées de septembre 1963, une sur CBS, l'autre sur NBC, que ce serait une erreur de partir du Viêt Nam[48]. La CIA propose une action profonde pour rallier les campagnes au pouvoir, mais elle est très peu écoutée (elle préconise la transformation du système gouvernemental, fondé sur des élites citadines coupées de la réalité des campagnes et corrompues, ainsi qu'une nouvelle Réforme agraire). Finalement, devant le mouvement activiste croissant, le président Richard Nixon a déclaré en 1969 que peu importe les circonstances, il ne se laisserait jamais influencer par ce mouvement. Les bouddhistes majoritaires supportent de plus en plus mal le favoritisme dont profitent certains catholiques (promotions dans l'armée et l'administration, attribution de terres, aides financières aux villages catholiques minoritaires). Il s'agissait d'un terme diplomatique pour désigner des soldats qui encadraient l'armée de Diệm. Lorsque l'année précédente le 4 avril 1967 Martin Luther King se décida à "briser le silence" par une contestation radicale de cette guerre, il avouait implicitement un retard qui lui pesait. Selon cette idée politique rendue publique, l’Indochine, si elle tombait sous le joug communiste, créerait une réaction en chaîne où les pays de la région deviendraient, eux aussi, communistes[20]. Toujours selon lui, ce qui manqua aux Américains fut une « véritable réflexion sur le communisme ». Le 3 juin 1963, une marche de protestation se termine par une charge de l'ARVN. La guerre du Vietnam a la particularité d’être la première guerre diffusée massivement à la télévision. Le but de la vietnamisation était de permettre à l'armée de la RVN de tenir de mieux en mieux contre le FNL et l'armée de la RDVN, et surtout de ne plus faire subir autant de pertes à l'armée américaine. Concrètement aussi, le président Johnson dut s'engager le 31 mars à un arrêt progressif des bombardements sur la RDV. En janvier 1968, commença l'offensive du Tết. De plus, les États-Unis retirent unilatéralement leurs dernières forces du Viêt Nam en 1973. Ce dernier a signé les accords franco-vietnamiens de son nom civil « Vinh Thuy » n’engageant que lui-même en tant que citoyen, et non de son nom dynastique « Bao Dai » qui aurait alors engagé tout le pays dont il était le souverain. Avec plus de 400 films sur la guerre du Viêt Nam et ses conséquences, ce conflit a été l'un des sujets de prédilection des cinéastes hollywoodiens[9]. En novembre 1966 des personnalités telles que Bertrand Russell, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Laurent Schwartz, Gisèle Halimi se concertèrent pour constituer un tribunal d'opinion, le tribunal Russell, que le premier présidait. Le 8 mai elle fit miner le port d'Haïphong afin d'interrompre l'arrivée de matériel militaire soviétique, chinois ou est-allemand[81]. Le groupe fait alors avancer sa cause en la portant sur la scène publique au moyen de tables rondes, conférences, émissions de radio, publications et études, mais aussi devant la commission de révision de l’Association américaine de psychiatrie (APA), qui publie le manuel diagnostic DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders)[148]. Ainsi, aucun des soutiens militaires promis pour la défense du gouvernement de la RVN n'est envoyé, bien que l'aide économique continue. Cette implication croissante était motivée par la peur des menaces de l’élargissement du communisme. La situation est tendue, et Washington prend conscience de l'extrême impopularité de Ngô Dinh Diêm. Le 7 janvier 1957, deux ans après le déclenchement de la guerre d'Algérie, le gouvernement français confie au général Jacques Massu les pleins pouvoirs de police sur le Grand Alger (800 000 habitants dont une moitié de musulmans).. Assisté des colonels Marcel Bigeard, Roger Trinquier et Yves Godard, le général commande les 6 000 hommes de la dixième division parachutiste. Le 10 mai les États-Unis y furent condamnés à l'unanimité pour « agression [...] sur la base des critères de la loi internationale », « bombardements délibérés, systématiques et à une grande échelle d'objectifs purement civils »[106] puis le 1er décembre pour « génocide »[107]. Son but était de prévenir les incursions des unités de la RDVN qui s'infiltraient au sud via la Piste Hô Chi Minh au Cambodge. Les premières unités chinoises présentes sur le sol vietnamien étaient composées de deux divisions d’artillerie anti-aérienne et d'un régiment indépendant, les rotations des troupes s'ensuivirent et elles étaient assignées à la défense des secteurs stratégiques. Rompues le 4 mai à la suite de l'attaque de la RVN, les négociations reprennent le 13 juillet à Paris entre Henry Kissinger et Lê Đức Thọ. [...] Le mécontentement des populations rurales [...] s'exprime largement dans le ralliement au, « a écrasé toute forme d'opposition, fût-elle anticommuniste. S'il a été capable de le faire, c'est simplement et uniquement à cause de l'aide massive en dollars qu'il recevait d'outre-Pacifique, ce qui a maintenu au pouvoir un homme qui, en vertu de toutes les lois qui régissent les affaires humaines et politiques, serait tombé depuis très longtemps. Aidées d'un important appui aérien américain, elles repousseront ensuite les nordistes entre juin et octobre. Les Américains laissent entendre qu'ils soutiendraient le gouvernement issu d'un putsch le cas échéant. Malgré cette escalade militaire et son intensité opérationnelle (27 000 ratissages et 60 000 sorties aériennes) en 1962, l'activité du FNL ne faiblit pas. 2003 10 21 > Choderlos de Laclos – Jean-Paul Bertaud. En 1963, le président sud-vietnamien est renversé et tué au cours d'un coup d'État militaire approuvé par les Américains. La déclassification de certains documents, en 2009, montra toutefois que Nixon avait mis au courant John C. Stennis, sénateur démocrate qui était secrétaire du Comité des forces armées du Sénat, de la préparation de l'intervention surprise[62]. La photo de la jeune Phan Thị Kim Phúc, neuf ans, prise sur la route de Trang Bang en 1972, alors que l'enfant fuyait nue une zone bombardée au napalm, rapporta à Nick Ut, de Associated Press, le prix Pulitzer. La Seconde Guerre mondiale s'était terminée en 1945, et la guerre de Corée en 1953. Cela devait aussi donner, selon le mot de Henry Kissinger, « l'intervalle nécessaire » au désengagement des troupes américaines. À terme, cela débouche sur une implication plus forte des États-Unis dans ce qui sera appelé la guerre du Viêtnam (ainsi le « Military Aid Adviser Group » – MAAG – de non-combattants se transforme en « Military Adviser Command Viêt Nam » – MACV – de combattants). Cette théorie sera, par la suite, utilisée par toutes les administrations américaines pour justifier les interventions armées au Vietnam[19]. Une grande majorité d'Américains eut le sentiment d'avoir été trompée et la victoire semblait désormais impossible[52]. En outre, la Chine fournit 20 milliards USD d'aide militaire et financière au gouvernement de la RDVN. Par ailleurs, en juin 2015, des sondages du Pew Research Center donnent 78 % de la population vietnamienne ayant une opinion favorable des États-Unis[133] et 71 % favorable à leur stratégie militaire de « Pivot vers l'Asie »[134]. Sous la pression des parrains du Sud, visés avec succès par la politique anti-corruption et anti-communiste de Diem, le Comité Central du parti communiste d'Hanoï adopte une résolution secrète autorisant l'utilisation de la force au Sud. Au Sud (l'État du Viêt Nam), sous la pression américaine, la France nomma Ngô Đình Diệm comme chef de gouvernement en juillet 1954 (sous la présidence de l'empereur Bao Dai). Pourtant, dans ses Mémoires, il admet avoir abandonné ses plans d’intensification de la guerre à cause de ce mouvement et de l’opinion publique[75]. D'après l'historien des États-Unis Pierre Mélandri, « Au Nord comme au Sud, les bombardements américains tuaient deux civils pour un militaire »[114]. Cet essai échoue mais est la première tentative de destituer le régime et constituera le déclenchement d'initiatives contre le régime autoritaire de Diêm, notamment le coup d'État des généraux. Les effets sur l'environnement des agents chimiques, tels que l'agent orange, un défoliant très utilisé par les Américains, ainsi que les problèmes sociaux colossaux causés par la dévastation du pays après tant de morts ont certainement réduit la durée de vie de beaucoup de survivants. Les forces armées du Nord-Viêt Nam gagnent sur le plan idéologique, en résistant à l'intervention directe de l'armée américaine. Le 25 novembre 1965, un traité secret sino-cambodgien fut signé : la Chine populaire faisait transiter par le Cambodge les armes pour le FNL. Le 7 juillet, les forces américaines évacuèrent la base de Khe Sanh, après l'avoir pourtant renforcée et défendue bec et ongles de janvier à avril contre un véritable siège par trois divisions de l'armée nord-vietnamienne. Pour lui, la guerre du Viêt Nam est un échec politique car le conflit devient un symbole pour les pays en voie de développement de la résistance à la politique des États-Unis et a créé une opposition politique intérieure très forte ; l'échec est aussi économique, la guerre ne créant aucun gain et accentuant le déclin économique. Au cours de l'année 1964, la situation du pays est donc précaire : Saïgon perd de plus en plus d'autorité dans les campagnes et les structures de l'État s'effondrent petit à petit, tandis que le FNL intensifie son emprise, remplaçant dans certains domaines l'administration gouvernementale. Cette situation très peu reluisante pour l’Hexagone a rebuté son allié, les États-Unis, à entreprendre une intervention militaire au Vietnam, la population américaine étant déjà réfractaire à ce type d’action en Asie[12],[13]. De la propagande médiatique en démocratie, le traitement médiatique du conflit était biaisé, dans la mesure où le débat ne remettait jamais en cause le bien-fondé d'une intervention militaire à l'étranger, mais se contentait au mieux d'en dénoncer le coût financier et humain. En effet, les autorités américaines refusent d’imposer une censure dès le départ, car les États-Unis n’étaient pas officiellement en guerre. À 7 h 54, le 30 avril, lorsque le dernier hélicoptère décolle du toit de l'ambassade des États-Unis à Saïgon, des milliers de candidats à l'exil se pressent encore dans les jardins. En 1967, une certaine stabilité revient à Saïgon : le tandem Nguyen Cao Ky et Nguyen Van Thieu est en possession du pouvoir depuis 1965. La Chine a profité de l'après-guerre pour s'emparer du territoire longeant la frontière entre la Chine et le nord du Viêt Nam, ainsi qu'une partie des îles dont le sous-sol regorge de pétrole (Voir Conflit en mer de Chine méridionale). Les effectifs du FNL ne retrouvèrent leur niveau d'avant l'offensive que dans le courant de l'année 1970 grâce au renfort d'unités régulières du Nord et il ne joua plus de rôle déterminant dans le conflit. Le même mois fut également créé un commandement militaire américain à Saïgon : le Military Assistance Command, Vietnam (MACV) sous les ordres du général Paul Harkins. Trois ans après la fin de la guerre, Laurent Schwartz et Madeleine Rébérioux écrivent dans Le Monde[131] : « Alors que Calcutta est un hôpital dans la rue, les enfants vietnamiens sont souriants, correctement nourris, correctement chaussés. Des millions de Vietnamiens sont morts des conséquences de la guerre. Durant les accords de Genève, qui sépara le Vietnam en deux, le secrétaire d’État des États-Unis, John Foster Dulles, voulait préparer psychologiquement les Américains à intervenir au Vietnam d’ici deux ans[14]. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Quarante ans après la fin de la guerre, The Guardian dans un dossier d'analyse de fond sur la société vietnamienne considère qu'« en dépit d'avoir perdu la guerre, les Américains et leurs alliés sont revenus avec les armes encore plus puissantes de la finance, forçant les Vietnamiens à prendre une route qu'ils n'avaient pas choisie. Au plus fort de la guerre, au début de 1968, 40 000 des 525 000 soldats présents au Sud-Viêt Nam sont des fantassins, soit 7,6 %. Cette scène de panique à Saïgon, le 30 avril 1975, sur le toit de l'ambassade des États-Unis à Saïgon est bien connue[84]. Le chef de la plantation française est incarné par Christian Marquand. Après la panique initiale, les unités de l'armée de la RVN se ressaisissent, se regroupent et contre-attaquent. Ils mènent ensemble des rap groups (groupes de parole), dans lesquels les anciens combattants parlent de ce qu’ils ont vécu pendant la guerre ainsi que des problèmes qu’ils rencontrent depuis leur retour. La guerre du Viêt Nam trouve son origine dans la guerre d'Indochine (1946-1954), conflit qui opposa la France à la Ligue pour l'indépendance du Viêt Nam, fondée et dirigée par le leader révolutionnaire Hô Chi Minh. Le régime de Diêm réagit par le plan des « hameaux stratégiques » (à partir de 1961), par l'envoi de conseillers militaires américains de plus en plus nombreux à la tête des troupes sud-vietnamiennes. En 1964, les incidents du golfe du Tonkin, dont l'importance est délibérément gonflée par le gouvernement américain, permet au président Lyndon Johnson de faire adopter une résolution du Congrès qui lui laisse les mains libres pour intervenir au Viêt Nam. Ce gouvernement de jure s'est occupé de plusieurs dossiers comme celui des îles Paracels et Spratleys, conquises par la Chine à la fin de la guerre. Au total, trois millions de personnes quittent la péninsule indochinoise entre 1975 et 1997, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. C’était encore un événement de faible ampleur par rapport à d’autres enjeux comme les droits des noirs aux États-Unis[29]. Il marquait ainsi ses distances avec la transformation d'une guerre coloniale en guerre civile, dans le contexte des débuts de la Guerre froide, où le Viêt Nam servait de champ d'affrontement entre les forces armées communistes et les forces françaises. Dans un premier temps, les médias dominants servent d’instrument de propagande au service du gouvernement américain dépendamment des moments du conflit. Sur les ordres du président Kennedy, l’ambassadeur à Saïgon Henry Cabot Lodge, Jr. refuse une rencontre avec Diêm et ne l'avertit pas qu’un coup d’État est préparé par ses généraux, conduits par le général Duong Van Minh[6]. Les Khmers rouges prirent la capitale du Cambodge le 17 avril 1975 et instaurèrent le régime du Kampuchéa démocratique. Il décompta juste dans la masse des milliers de victimes présumées du FNL, quelques exécutions par des guérilleros isolés, pendant l'occupation de Hue, d'adversaires du FNL qui tiraient pour refuser de se rendre ; puis des victimes de tueries perpétrées contre des civils par le FNL et les Nord-Vietnamiens, en fin de bataille pour se venger de leur défaite[99]. Cet outil, très démocratisé à son époque, influençait grandement les perceptions et avait une grande force de persuasion sur la population[30]. Tout homme en âge de porter une arme était exécuté[50]. 2003 10 24 > … Lyndon B. Johnson franchit une nouvelle étape le 13 du même mois en ordonnant des raids aériens plus étendus sur le Nord (Opération Rolling Thunder). Par ailleurs, les journalistes doivent obtenir une autorisation des autorités pour pouvoir publier de l’information. En juillet, le président Johnson annonça que les forces américaines seraient portées à 125 000 hommes. Le décentrement du regard de ses principaux membres est essentiel dans ce projet de création de catégorie psychiatrique. Ce dernier étant partagé en deux zones de regroupement militaire des forces armées françaises et vietnamiennes de part et d'autre du 17e parallèle. Après l'occupation par les troupes japonaises durant la Seconde Guerre mondiale jusqu'en août 1945, les guérilleros du Viêt Minh, profitant du vide créé par la capitulation du Japon, s'emparèrent de la capitale Hanoï. Mais l’Armée populaire vietnamienne dispose désormais de l'appui logistique, de plus en plus efficace, des pays d'Europe de l'Est et de la Chine, qui lui donne toute latitude pour manœuvrer, prendre des initiatives et mettre en place une administration parallèle dans les zones qu'elle contrôle, alors que le corps expéditionnaire français en Extrême-Orient ne bénéficie pas d'un soutien similaire des États de l'OTAN, plus engagés dans la guerre de Corée. Ces accords reconnaissent l'indépendance du Laos, du Cambodge et le partage temporaire du Viêt Nam, sur le modèle coréen et allemand, en deux zones de regroupement politique et militaire (au Nord pour les communistes de l’Armée populaire vietnamienne – APVN – et au Sud du 17e parallèle pour les Vietnamiens non-communistes). Dès 1948, le Département d'État américain commença à déplorer son « incapacité à offrir la moindre solution praticable au problème de l'Indochine », étant donné « le fait désagréable que le communiste Ho Chi Minh est le personnage le plus fort et peut-être le plus compétent qui soit en Indochine et que toute solution proposée dont il serait exclu ne serait qu'un expédient à l'issue incertaine »[10]. Pour Noam Chomsky et Edward Herman, auteurs de La Fabrication du consentement. Ce crime de guerre fut stoppé lorsque Hugh Thompson, Jr., chef d'équipe d'un hélicoptère d'observation remarque le carnage et intervient avec ses coéquipiers pour arrêter le massacre. Pendant la guerre d'Algérie j'ai toujours refusé de mettre en parallèle le terrorisme à la bombe qui était la seule arme des Algériens et les actions et exactions d'une riche armée de 500 000 hommes occupant tout le pays. Les étudiants américains s’insurgent contre la guerre du Viêt Nam. Puis un contre-ordre lui ordonne de revenir sur ses positions, mais il est déjà trop tard. [141] Le posttraumatic stress disorder (PTSD) intervient dans le milieu des vétérans de la Guerre du Vietnam. Le 30 avril, il s'adressa aux Américains pour justifier l'initiative, destinée essentiellement à protéger le processus de désengagement. L’offensive du Têt a conduit à plusieurs évolutions : d'une part, elle renforce la détermination du gouvernement de Saïgon à lutter contre la guérilla ; d'autre part, elle permet l’ouverture de la conférence de Paris et l'aboutissement aux accords de paix de Paris en 1973. Après une quinzaine de jours de combat acharné, le président Thiệu démissionne le 21 avril et est remplacé par le vice-président Trần Văn Hương (en), lui-même remplacé par Dương Văn Minh le 28 avril, surnommé « Le Président de trois jours ». Le Viêt Nam a annoncé le 3 avril 1995 qu'un total d'un million de combattants et deux millions de civils (y compris le Sud) avaient été tués durant la guerre. Cependant, les films des années 1960 restent tout de même très propagandistes en voulant créer un sentiment de peur chez l’auditoire concernant les communistes ou tout autre ennemi des États-Unis[27]. Après l'unification du Vietnam en 1976, le gouvernement communiste entendait profondément réformer les structures sociales du Sud, perçues comme étant encore de « caractère féodal ou colonial ». S'il a été capable de le faire, c'est simplement et uniquement à cause de l'aide massive en dollars qu'il recevait d'outre-Pacifique, ce qui a maintenu au pouvoir un homme qui, en vertu de toutes les lois qui régissent les affaires humaines et politiques, serait tombé depuis très longtemps.
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