En Grande Kabylie et dans la partie de la Petite Kabylie où le kabyle prévaut, il est la langue maternelle et quotidienne de la presque totalité de la population[52]. Ce facteur introduit un élément supplémentaire de distinction entre Grande et Petite Kabylies. Une partie de ces ouvrages a été détruite durant la période coloniale, l'autre est étudiée à l'université de Béjaïa[302]. En effet la première, si l'on en exclut le versant sud du Djurdjura (comme le fait le tracé de l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou), se trouve entièrement en zone de forte pluviosité. La région est donc contrôlée en grande partie par Syphax, roi des Massaesyles et allié de Carthage. Elles ont connu au cours du XXe siècle un net déclin de leur influence[220]. 5, rue Monsieur - 75343 Paris cedex 07, Tous droits réservés Œuvres Pontificales Missionnaires, Pour que vive l'Église, partout dans le monde, Amissio : le magazine de l’Enfance Missionnaire, Neuvaine avec Pauline Jaricot, pour mettre le feu au monde . La perte de l'indépendance entraîne la fermeture des fabriques d'armes et la confiscation des forêts. De plus, la présence byzantine n'a jamais regagné l'ensemble de l'ancien territoire romain, le renforcement des tribus berbères pendant la période vandale constituant un obstacle majeur. C'est dans l'Algérie d'alors le seul endroit où le pouvoir makhzen paye un tribut à des populations locales insoumises[142],[note 16]. Cette évolution rejoint l'usage que les poètes épiques faisaient déjà du même mot dans leurs exordes, qui débutent parfois par ce vers : « A yikhf iou refd asfrou » (« Ô ma tête, fais jaillir un poème »). Il existe différentes variétés, parmi lesquelles celle de Tazmalt, médaillée à l'exposition universelle de Bruxelles en 1910, celle d'Illoula, de couleur verte jade, ou encore celle, rose et orangée, de Seddouk[276]. Selon les auteurs, il peut encore s'étendre, en s'en tenant aux sources contemporaines, tantôt jusqu'au contact des confins algéro-tunisiens[11], tantôt jusqu'en vue d'Annaba[12], tantôt jusqu'à la péninsule de Collo[13],[14], cette dernière définition s'appuyant, au-delà de la géographie physique, sur une unité humaine marquée sinon partout par une même langue, du moins par un même mode de vie paysan[14]. À l'intérieur, les fresques murales avaient recours à des symboles variés, aux significations multiples. Les trois premiers parcs sont classées par l'UNESCO dans les « réserves de biosphère mondiales », zones modèles visant à concilier conservation de la biodiversité et développement durable[38]. Elles possèdent toujours un important patrimoine mobilier, architectural et agricole[242]. Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, l'empire almohade s'effondre à son tour et laisse la place à une tripartition du Maghreb entre Mérinides (Maroc actuel), Zianides (Maghreb central) et Hafsides (Ifriqiya). La ligne Tizi Ouzou-Alger, rouverte en juillet 2009 après être restée fermée depuis les années 1990 pour raison de sécurité, reste soumise aux aléas de l'hiver montagnard[59]. Aujourd'hui le Guergour est à moitié arabophone et le Ferdjioua, en totalité. Jusque vers 1900, la base de l'économie régionale reste une arboriculture de montagne dont l'olivier et le figuier constituent les deux piliers[197]. Mais ces derniers n'ont pas été suivis, et le sens donné au terme peut encore fortement varier d'un ouvrage à l'autre[22]. La présence romaine s'établit principalement dans ces vallées, ainsi que sur les Hauts Plateaux[88]. La présence romaine puis byzantine a laissé des vestiges de basiliques comme celle de Tigzirt[91] et de Djemila. C'est le cas de Hadj M'hamed El Anka et d'Abdelkader Chaou, qui ont interprété dans le registre andalou des textes en kabyle. Une des préparations les plus courantes est sfenj, le beignet local. Les inscriptions pour le week-end sont désormais ouvertes Lire la suite, Les missionnaires salésiens se vouent à Marie Auxiliatrice dans 134 Pays. Les villages aussi organisent leurs festivals et fêtes traditionnelles : à Lemcella se tient chaque été une « fête de la figue » axée sur la culture millénaire de ce fruit et sur l'écologie[282] ; en hiver se déroule dans divers villages de la région une « fête de l'olivier » qui est l'occasion pour les agriculteurs de proposer à la vente les produits du terroir local comme l'huile d'olive et d'améliorer ainsi leurs revenus[277]. En Grande Kabylie, les régions intérieures sont plus arrosées en raison de l'ascension et de la décompression des vents humides : ainsi à Larbaâ Nath Irathen, la pluviométrie est de 1 059 mm contre 833 mm à Tizi Ouzou[34]. La casbah de Béjaïa, bâtie en 1067[117] et située au cœur de la cité historique, s'étend sur 160 mètres du nord au sud et occupe une surface de 20 000 m2, enceinte d'un mur de 13 mètres de hauteur[244]. Les mosquées de Kabylie connaissent une grande variété de styles. En 1664, le duc de Beaufort, envoyé par Louis XIV, lance une expédition contre Jijel. C'est aujourd'hui la première équipe d'Algérie par le nombre de coupes gagnées[229]. Plusieurs tentatives sont menées[131] : l'une, en 1512, le siège de Béjaïa, où malgré l'échec, Arudj Barberousse reconnait le courage des Kabyles[132], une autre, vers 1515, qui donne l'occasion à Ahmed Belkadi, prince alors au service des Hafsides, de s'illustrer à la tête de combattants venus de la côte de Béjaïa et de Jijel[133]. Le mouvement des marabouts et celui des zaouïas ont aussi imprimé leur marque. En même temps, les fonds ainsi apportés, collectés et gérés par les assemblées villageoises accentuent l'autonomie des villages kabyles[200]. Son tronçon Alger-Constantine, aujourd'hui achevé, permet de desservir Sétif, Bordj Bou Arreridj et Bouira, ville à proximité de laquelle a été construit le viaduc d'Aïn Turk, le plus grand d'Afrique[55] ; néanmoins, en 2011, les pénétrantes autoroutières qui doivent en assurer la liaison avec Béjaïa[56] et Tizi Ouzou[57] sont encore à venir. En 1964, Mohand Oulhadj remet à l’État algérien, contre récépissé, un trésor comprenant notamment 46 lingots d'or et plusieurs pièces d'or et d'argent, pour un montant avoisinant 4 millions de francs[177]. Les expressions de « Haute Kabylie » ou de « Kabylie du Djurdjura » sont souvent employées comme synonymes de « Grande Kabylie », l'une ou l'autre de ces appellations pouvant aussi désigner, plus spécifiquement, la partie située au sud du Sebaou[28]. Lors du Printemps noir de 2001, les tajmaât et les comités de village servent d'ossature à la revendication identitaire et de cadre politique à la mobilisation, se substituant aux partis politiques. La domination française ne prend durablement le dessus en Kabylie qu'après la chute d'Icheriden, forteresse située à 1 065 mètres d'altitude, en juin 1857[154]. Le blé et l'orge sont moulus dans des meules domestiques (tassirt) afin d'en dégager la semoule et la farine nécessaires. La question de l'origine des hautes densités montagnardes kabyles divise encore les historiens. Les Kabyles ont perpétué un artisanat ancestral, source d'un revenu complémentaire longtemps important et aussi moyen d'expression d’un « peuple artiste »[252]. Après quatre mois d'hostilités, les Français abandonnent la ville assiégée par les troupes ottomanes et berbères : ils laissent en trophée aux Aït Abbas plusieurs pièces d'artillerie en bronze, dont l'une a été retrouvée à la Kalâa[141]. La fin de la période coloniale voit se superposer un niveau d'organisation officiel, la commune administrative, et un niveau « occulte », la tajmaât, avec ses qanun, ses ressources propres, ses amendes et ses agents d'exécution. Dès la première moitié du XVIe siècle, les Ottomans implantent dans la région plusieurs forts (borj) en vue de la contrôler[98]. Les ports du littoral kabyle tiennent des rôles variables entre les échelons local et international. Cependant, contrairement à d'autres endroits du Maghreb, ce processus n'aboutit pas, en Kabylie, à la prise du contrôle politique de principautés par les marabouts. L'Association de Marie Auxiliatrice (ADMA) est devenue un moyen important d'évangéliser et de nourrir la foi, comme l'imaginait Don Bosco. Dans la wilaya de Béjaïa, le groupe Cevital obtient en 2008 une assiette foncière de 26 hectares à l'intérieur de la zone d’expansion touristique (ZET) d’Agrioun, à Souk El Ténine (une station balnéaire située à une trentaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de wilaya), pour l’implantation d’un complexe touristique moderne[205]. L'expression de « Basse Kabylie », fréquemment utilisée comme équivalent de « Petite Kabylie », sert également à désigner une autre partie de la région, celle qui s'étend entre la Mitidja et la basse vallée du Sebaou. C'est pourquoi, à un…Lire la suite, Abuja - Des centaines de manifestants sont descendus hier, 24 mai, dans les rues d'Abuja, la capitale fédérale du Nigeria,…Lire la suite. Au contraire de la fabrication des tuiles, effectuée par les hommes, l'essentiel de la poterie à usage domestique est un travail réservé aux femmes. Dès lors et au cours du siècle qui suit, son autonomie se consolide sur un territoire compris, d'ouest en est, entre les oueds Boudouaou et Agrioun, et de la Méditerranée jusqu'à une ligne joignant Sidi Aïssa à Sétif[98]. La broderie, pratiquée exclusivement par les femmes, est principalement utilisée dans la confection des habits traditionnels portés à l'occasion des fêtes, en particulier des mariages. Le développement de l'agriculture, principalement arboricole, y étant limité par les conditions naturelles, la Kabylie est aussi, traditionnellement, le centre d'une importante production artisanale typique et une terre d'émigration. »[299]. C'est en particulier la fonction du mesbah, un chandelier utilisé aussi lors des festivités (mariages notamment)[261]. Par sa superficie, la Petite Kabylie n'est pas plus « petite », mais plus étendue que la Grande, si on ne la limite pas à la wilaya de Béjaïa. La Kabylie comporte plusieurs zones climatiques. Renversant les royaumes en place, la dynastie qu'il fonde rassemble sous une autorité unique le Maghreb et une partie de la péninsule Ibérique[124]. Les principaux vestiges romains de la région se trouvent à Djemila, l'antique Cuicul, dans les moyennes montagnes de Petite Kabylie : le site, inscrit par l'Unesco au patrimoine mondial[93], atteste, au travers de ses ruines et de ses mosaïques remarquablement préservées, de la vie florissante d'une colonie animée par une oligarchie locale prospère[94]. Dans un premier temps (1967-1973) l’État procède à la création de petites entreprises publiques axées sur l'artisanat traditionnel, pour favoriser la création d'emplois dans les zones rurales et les dynamiser. Les fondations étaient des tranchées comblées avec de grosses pierres (adrar) et du mortier d'argile. Pour commencer, une distinction semble s'imposer, pour l'ensemble de l'Afrique du Nord, entre un premier peuplement berbère, « paléo-montagnard », caractérisé par la pratique des cultures en terrasses, s'étendant progressivement depuis les Aurès et l'Atlas saharien jusqu'aux Hautes Plaines ; et un second, « néo-montagnard », ignorant la technique des terrasses et propre aux massifs du Tell : c'est à cette seconde vague, plus tardive, que l'on rattache les premières populations de Kabylie[195]. Les fonctions économiques de la maison étaient réparties en trois espaces distincts : l’étable (addaynin) pour le bétail, ménagée sous la soupente (takanna) pour les jarres (akoufi, pluriel d'ikoufan) à provisions, et la pièce commune (takaat), où était disposé le métier à tisser (azetta)[232]. L'introduction du toponyme semble due aux voyageurs européens : on n'en trouve pas de trace plus ancienne chez les auteurs d'expression arabe[3]. Dans l'ensemble de la région, les villes, qu'elles soient colonies ou simples municipes, restent relativement peu nombreuses et les montagnards berbères relativement peu perméables à la romanité dont elles sont les foyers[90]. Dans l'histoire précoloniale de l'Afrique du Nord, la tribu est la forme d'organisation sociale qui s'est maintenue contre ou malgré toutes les tentatives de soumission des États (makhzen) émergents[note 10]. La ville conserve également une partie de ses murailles d'époque hammadide, notamment Bab el Bahr, la « porte de la Mer », qui servait d'arc de triomphe pour le passage des navires[245],[246]. Comme ses prédécesseurs, le nouveau pouvoir pèse d'abord sur les populations citadines. Les ouvrages sont souvent ornés de motifs géométriques (pointes, rosaces…). D'architecture généralement assez simple, ce sont des lieux de mystique et de mémoire. Il présente une collection de monnaies en bronze d'époque numide, mais aussi islamique et ottomane. En 1823 les tribus des Bibans et de Béjaïa se soulèvent et s'emparent du caïd de la ville. La maison était plus ou moins décorée et ornée selon l'importance sociale et la richesse du propriétaire, de sa famille ou de sa tribu. En témoigne leur mobilisation pour défendre le Béjaïa hammadide contre les Almohades, puis aux côtés de ses Hafsides tentant de s'affranchir de ceux de Tunis, ou contre les incursions zianides, mérinides et, pour finir, espagnoles[126]. Elle se prolonge vers le sud jusqu'à la chaîne des Bibans et vers l'est par celle des Babors, dont le mont éponyme est le plus haut sommet de la sous-région (2 004 m) et qui est elle-même bordée au sud par le Guergour. Trois ensembles montagneux en occupent la plus grande part[26] : Le territoire de la Grande Kabylie recouvre aujourd'hui la wilaya de Tizi Ouzou et une partie de celles de Bouira et Boumerdès. Les officiers français, successeurs du makhzen ottoman, se sont d'abord servis du terme pour distinguer moins une ethnie ou une région précises qu'un type d'adversaire particulièrement opiniâtre : le montagnard. Le couscous d’orge (seksou s'timzin), à la viande et avec une sauce de légumes, ou encore l'amakfoul, le « couscous printanier » aux légumes (petits pois, fèves, carottes), sont des spécialités de la région. La Régence verse un tribut pour le passage de ses troupes, dignitaires et commerçants. En échange, la Régence rémunérait les marabouts et leurs zaouïas, et prenait parfois en charge le financement des travaux de leurs mausolées[217]. Le site, ancienne place forte hammadide et étape sur l'abrid n'sultan, a été retenu par Abderahmane, prince bougiote, pour des raisons de sécurité. Selon Émile Masqueray, il existait deux types de développement des villages : À partir du XXe siècle et surtout de la guerre d'Algérie, le déclin de l'agriculture et l'exode rural le mettent progressivement en concurrence avec les villes qui offrent toutes les commodités[234]. Pendant la guerre d'indépendance algérienne, l'organisation du FLN et de l'ALN crée pour la première fois un territoire administratif kabyle, la wilaya III[16]. La pâtisserie traditionnelle kabyle est elle aussi assez variée. Bijoux traditionnels (milieu du XXe siècle). Dans un premier temps, les autorités coloniales garantissent le respect du fonctionnement du village, de son assemblée et de la tribu. Elles marquent toutefois moins les campagnes que les villes, qui pour leur part, sur la côte, maintiennent sans doute à l'égard des pouvoirs autochtones une quasi-autonomie[78]. Elle abrite quatre des neuf parcs nationaux de l'Algérie septentrionale : le parc national du Djurdjura entre les wilayas de Tizi-Ouzou et Bouira, le parc national de Gouraya, à l'ouest de Béjaïa, le parc national de Taza, sur la Corniche kabyle, entre Béjaïa et Jijel[37] et le récent parc national de Babor-Tababort, créé par décret du 29 avril 2019, réparti sur les wilayas de Sétif, Béjaïa et Jijel. Mais aussi des États : plusieurs royaumes berbères, originellement des confédérations tribales, apparaissent à partir du IVe siècle av. C'est ce… Lire la suite Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette et Marie-Hélène Martin (enquête et rédaction), Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, ONS - Office national des statistiques algérien, « Le Maghreb, le Sahara, l’Afrique et la langue berbère », Le barrage de Taksebt à son niveau le plus bas depuis sa construction : le transfert d’eau vers Alger suspendu, « L’eau, un enjeu géopolitique majeur en Méditerranée », Notices de la Bibliographie berbère générale, notice de la Bibliographie berbère générale, http://journals.openedition.org/encyclopedieberbere/2582, Site officiel de la maison de la culture de Tizi Ouzou, Site officiel de la maison de la culture de Béjaïa, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Société nationale d'édition et de diffusion, Bulletin de la Société préhistorique française, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Kabylie&oldid=183294859, Organisation des nations et des peuples non représentés, Article de qualité géolocalisé en Algérie, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Ensoleillé avec des épisodes de pluie fréquents, dans le Nord, jusqu'à la mer, et dans l'Est, les hauts massifs boisés de la Kabylie maritime, région côtière qui culmine au, dans le Sud, la chaîne calcaire du Djurdjura, surplombant au nord-ouest la dépression. ... Les instituteurs et les médecins qui soignent et éduquent, les missionnaires qui convertissent, mais aussi une bourgeoisie économique composée de marchands ou de représentants de compagnies venues de métropole. La population est nombreuse pour une région à dominante montagnarde et rurale, notamment en Grande Kabylie où se rencontrent pourtant les altitudes les plus élevées. À une échelle plus modeste, le port de Collo assure l'embarquement de la production locale de liège[13]. Ainsi la fête de l'achoura (appelée localement Taâchourt) se voit donner une importance spéciale, qui renvoie peut-être au chiisme des Fatimides[108]. Elles font plus de place aux zones moins humides, comme le Guergour et, plus à l'est, le Ferdjioua, qui s'étendent entre Babors et Hauts Plateaux[36]. Avec plus de 1 000 volumes en provenance de lieux et d'époques variés, de l'Andalousie à l’Extrême-Orient et du IXe siècle au XIXe siècle[302], elle couvre des domaines divers : astronomie, sciences, médecine, droit coutumier local, savoir religieux (fiqh) et comporte aussi des manuscrits en tamazight transcrit en caractères arabes[303],[304]. J.-C. sur les côtes d'Afrique du Nord, créent dans la région les comptoirs d'Igilgili (Jijel), Rusazus (Azeffoun) et Rusuccuru (Dellys). La cueillette des olives constitue encore dans beaucoup de villages kabyles à la fois un rite et un moment de fête où se manifeste la tradition de solidarité appelée tiwizi[276]. S'il existe des mouvements autonomistes puis indépendantistes à l'instar du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK-ANAVAD)[227], les courants scissionnistes demeurent très marginaux[228]. Sa délimitation usuelle, qui correspond à celle des dialectes « occidentaux » et « orientaux » du kabyle[23], passe dans sa partie méridionale sur les hauteurs du Djurdjura, recoupant ainsi une distinction traditionnelle, selon l'altitude des habitations, entre « ceux d'en-haut » (Seff Ufella) et « ceux d'en-bas » (Seff Wadda)[24] ; On parlait ainsi de Kabylies de l'Ouarsenis, de la Saoura, du Maroc ou encore de Tunis[6],[7]. Le bois de l'olivier s'emploie comme bois de chauffe pour surmonter les hivers rigoureux et enneigés tandis que le feuillage et les fruits de mauvaise qualité (tout comme ceux des autres cultures) servent à l'alimentation du bétail.
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