Noëlle Cherrier, « Les chevaux de Philippe le Hardi (1371-1404) », Vital Chomel, « Chevaux de bataille et roncins en Dauphiné au. Son père ordonna finalement qu'on lui achète un cheval de selle à Paris[149]. Certaines femmes exercent des métiers liés au cheval, des archives prouvent que des femmes travaillaient comme maréchal-ferrant ou fabricantes de matériel équestre comme les selles[142] Dans les exploitations agricoles, les femmes travaillent souvent avec des hommes (sur leurs propres exploitations ou embauchées comme aides), ce qui leur donne parfois la responsabilité des chevaux de trait et des bœufs, ainsi que la gestion des soins à leur apporter[143]. Bien qu'ils utilisent plus volontiers l'âne, les ecclésiastiques voyagent entre les églises et les monastères, jusqu’à Rome, à dos de cheval, et les différents établissements religieux en possèdent toujours quelques-uns. Les convois de mules et les barges sur les rivières et les canaux sont également utilisés pour le transport sur longue distance, même si les véhicules hippomobiles sont préférés pour des trajets plus courts[85]. Les artistes ont peu d'occasion de mettre le cheval en scène, sauf dans les figures de certains saints, comme Martin de Tours coupant son manteau pour le donner à un pauvre, et Georges de Lydda tuant le dragon. Toutefois, ils étaient souvent décorés à un plus haut degré : l'anneau de mors et les parties extérieures du mors de bride sont couverts de grandes figures ou de « bosses » ornementales[123] Certains modèles sont plus sévères que les mors modernes. Toutefois, il existe des preuves pour régler ces différends au sujet de la taille. Une autre possibilité est l'absence de jeu de mot entre « cheval » et le nom du seigneur : très peu d'entre eux portent un nom évoquant le cheval, ce qui est également une raison expliquant l'absence du faucon dans les armoiries, autre animal incontournable chez les seigneurs médiévaux[176]. Dans la plupart des cultures, le maréchal est responsable de tous les aspects relatifs au cheval : ses soins, la gestion des cavaleries d’usage militaire, ainsi que les déplacements impliquant une cavalerie[84]. World Decade Secretariat. Intégré au bas Moyen Âge à la procédure pénale par les différentes coutumes, le duel judiciaire évolue entre la Guerre de Cent Ans et la Renaissance en contrat de droit privé à mesure que les parlements affinent la jurisprudence et que la monarchie se renforce. Les meilleurs chevaux de selle sont connus comme des palefrois. Dans la Queste del Saint-Graal, un chevalier noir chevauchant une grande bête de la même couleur émerge d'une rivière et tue la monture de Lancelot avant de s'enfuir[167]. Les destriers auraient une valeur allant de sept fois le prix d’un cheval ordinaire[11] à sept cents fois[8]. Quelques-uns des premiers pedigrees consignés par écrit dans l’histoire de l’Europe sont tenus à jour par les moines chartreux, qui figurent aussi parmi ceux qui élèvent le genet d’Espagne. Les maquignons achètent et vendent ces animaux, et ont souvent la réputation d’être malhonnêtes sur leurs chiffres ou de récupérer des chevaux volés[82]. Les destriers, en particulier, étaient réputés pour leur sang chaud[28]. L'importance de l'élevage des chevaux pour accroître les succès guerriers commençant à se faire connaître, les programmes d'élevage se multiplient. La couleur noire est connotée négativement chez l'animal, la jument noire étant traditionnellement associée au Diable : toute femme ayant commis pêché de chair avec un clerc se trouverait ainsi métamorphosée[185]. L'apparition du cheval dans le monde paysan au sud de la Loire est tardive[104], et il n'est donc pas unanimement adopté dans toutes les régions européennes. Les peuples gaulois auraient été les premiers à ferrer du métal sur les pieds des chevaux[107], toutefois, le plus ancien document écrit faisant clairement référence au fer à cheval date de 910[108], et l'historien L. White pense que ses premières utilisations remontent à la fin du IXe siècle[106]. Toutefois, cela n’a pas nécessairement amené à élever des chevaux de plus grande taille[56]. Il semble avoir été la monture la plus adaptée aux joutes[33]. Dans les zones pourvues de bonnes routes, des services de transport réguliers sont établis entre les principales villes[86]. Toutefois, il existe des exceptions grâce à l’arrêt pour un changement de chevaux à mi-chemin. religion   Moyen Âge et Renaissance En plus du Roman de Renart , la satire continue à être pratiquée durant la période médiévale , avec par exemple Sextus Amarcius en latin . Associé à quelques miracles, le cheval l'est aussi à certains saints tels saint Georges (patron des chevaliers), saint Martin (représenté à cheval et coupant son manteau pour le donner à un pauvre), saint Viance et saint Éloi (patron des maréchaux-ferrants, éperonniers, maquignons, fermiers, laboureurs, etc.)[183]. Un riche chevalier confie des roussins à sa suite[31]. Un chevalier français nommé Radulphe aurait ainsi plaisanté sur le nom d'une figure sainte, et son cheval se fit, croit-on, instantanément immoler par la colère divine. La prédominance de l’Église sur l'art occidental influence la représentation des chevaux jusqu'au XVIIe siècle[171]. En Bretagne, les jeunes hommes prouvent leur bravoure en s'affrontant dans une grande course de chevaux jusqu'à la maison de la mariée[187]. Tout au long de cette période, les chevau-légers, ou prickers, sont utilisés pour le pistage et la reconnaissance[48]. Après l’amélioration des systèmes de suspension des chariots, les voyages dans les calèches deviennent plus confortables[87]. Toutefois, l’utilisation des juments pour la guerre ne peut être réduite à de simples références littéraires[61], celles-ci sont préférées comme cheval de bataille par les Maures, les envahisseurs islamiques qui attaquent plusieurs nations européennes de 700 au XVe siècle[20]. Le changement de rotation des cultures augmente la production de plantes fourragères (principalement l’avoine, l’orge et la mongette)[99]. Lorsque les routes sont autorisées, les premières voitures sont développées à partir de chariots de marchandises. Parfois, le « maréchal » a aussi des fonctions de marhskalk, c’est-à-dire qu’il s’occupe des soins aux chevaux et des fonctions attribuées au maréchal-ferrant[136]. Le destrier est très prisé des chevaliers et des hommes d’armes, mais peu commun[26]. Les chevaliers rapportent cependant quelques chevaux arabes en Europe. Cette perception donne probablement naissance aux légendes mentionnant des cavaliers fantômes et autres chevaliers noirs[184]. Les selles du haut Moyen Âge ressemblent à la selle romaine dite « à quatre cornes », elles sont utilisées sans étriers[112]. Les bœufs et les chevaux sont parfois exploités ensemble. Plusieurs femmes prennent part à des guerres sur le dos des chevaux. jeunesse   De même, lors de ses voyages en France en 1285 et 1286, Édouard Ier d'Angleterre convoie plus de 1 000 chevaux à travers la Manche[90]. La plupart des petits groupes hippomobiles peuvent couvrir 30 miles par jour. Leur adoption est lente et la plus ancienne source iconographique représentant l'étrier remonte à un manuscrit de la fin du IXe siècle, conservé à l'abbaye de Saint-Gall[118]. Les femmes de la noblesse possèdent parfois des chevaux de sport, avec lesquels elles accompagnent les hommes dans leurs activités comme la chasse et la fauconnerie[145]. Article Dickens, chantre des petites gens et référence de l'humour britannique. Si bon nombre des chevaux de la chanson de Roland possèdent un nom, leur rôle reste relativement effacé[151]. La figure du chevalier noir revient quand Perceval parvient à en vaincre un et à emporter sa monture[168], cet épisode possédant peut-être une symbolique alchimique en relation avec la couleur de l'animal[169]. classique   Un grand nombre de métiers existent pour assurer la gestion des élevages équins. Durant tout le Moyen Âge, une distinction est faite entre le marhskalk et le maréchal-ferrant, dont le travail est plus limité[137]. Le cheval est indissociable de rites dont on trouve trace dans le monde paysan médiéval. Les batailles rangées sont parfois inévitables, mais rarement menée par la cavalerie lourde. D'abord réservé aux élites, le cheval se répand progressivement dans des couches plus populaires de la société médiévale et, au XIIIe siècle, les classes moyennes semblent fréquemment en posséder[7]. L'Irish Hobby, cheval léger d'environ 1,30 m à 1,40 m, est développé en Irlande à partir de chevaux barbes ou libyens. Les coursiers sont généralement préférés pour les rudes batailles car ils sont légers, rapides et puissants[33]. La littérature médiévale, et notamment la matière de France (ou cycle carolingien), les chansons de geste et la légende arthurienne ont célébré des chevaux exceptionnels, aux côtés de leurs cavaliers. Ainsi, de nombreux termes utilisés pour les chevaux au Moyen Âge ne décrivent pas des races telles que nous les connaissons, mais plutôt l'apparence ou le but de l'animal. Ce type de cheval agile et rapide est populaire pour le combat, souvent monté par la cavalerie légère. Le triomphe du christianisme est à l'origine de l'archétype du preux chevalier courtois, galant et intrépide, tel que Dürer le représente en 1505 dans Le chevalier, la mort et le Diable[172]. Un seul cheval avec un collier d’épaule peut tirer un poids d’environ 680 kg[130]. L’une des raisons de cette croyance répandue considérant que le cheval de guerre médiéval ne pouvait être qu’un énorme cheval de trait est l’hypothèse, encore soutenue par de nombreuses personnes, selon laquelle l’armure médiévale est extrêmement lourde. Les gens de toutes classes effectuent des pèlerinages, ou voyagent pour trouver du travail, mais seuls les plus fortunés ont pu se permettre d'utiliser le cheval. Il n'est pas exclu que les sources utilisées par les historiens soient orientées[5], mais cette absence de mention de l'élevage par l'Église peut aussi suggérer que les chevaux soient élevés exclusivement dans les réserves seigneuriales, ce qui semble cohérent avec leur statut d'animal de prix utilisé par l'aristocratie[6]. Les chevaux de guerre sont nettement plus chers que les autres, les destriers semblent avoir formé le type le plus prisé mais les chiffres varient fortement d’une source à l’autre. historique   chevaliers   Toutefois, d'autres historiens réfutent cette théorie car les sources médiévales suggèrent que le cheval de guerre fut d'un tout autre « type » que le cheval de trait moderne[27]. L'utilisation du fer à cheval doit attendre le Moyen Âge pour se généraliser en Occident[106]. Les armées arabes, qui ne comportent quasiment que des cavaliers, conquièrent l'Europe par le sud. Cet élevage du cheval de guerre par les puissants (la possession d'un cheval et d'armes étant indissociable de la noblesse) conduit à des abus. Le joug, conçu pour les bœufs, n’est pas adapté à l’anatomie du cheval car il impose à ces animaux de tirer avec leurs épaules plutôt que d’utiliser la puissance de leur arrière-main[98]. Quelques races de chevaux modernes ont subi peu (ou pas) de croisements depuis l'époque médiévale et revendiquent, de ce fait, une importante proximité avec leurs ancêtres. La selle rigide autorise une utilisation plus efficace de l'étrier[12]. Le cheval est l'un des rares animaux qui relèvent à la fois des bêtes familières et des bêtes légendaires[160]. L’amble est une allure recherchée chez un palefroi, permettant de couvrir rapidement de longues distances dans un confort relatif[12]. littérature italienne   Laurent de Médicis sur la fresque de Benozzo Gozzoli, Cappella dei Magi. En Angleterre, les chevaux de selle comme de bataille sont prélevés dans les landes où vivent des poneys sauvages, rassemblés chaque année par les éleveurs (y compris les cisterciens), et utilisés comme chevaux de selle ou de cavalerie légère. En ajoutant le poids du cavalier et des autres équipements et en tenant compte du fait que les chevaux ne peuvent porter qu’environ 30 % de leur propre poids, on arrive à la conclusion que ces charges peuvent certainement être portées par un cheval pesant de 550 à 600 kg, un cheval de trait n’est donc pas nécessaire[73]. Les historiens ne savent pas de quand datent les premières utilisations de la cavalerie lourde, mais ce type d’unité devient très répandu dès le milieu du XIIe siècle[44]. La position de maréchal est élevée et enviable, le haut maréchal est également responsable de la gestion de nombreuses questions militaires[134]. Des mots tels que « destrier » et « coursier » sont utilisés de façon interchangeable, parfois même au sein d'un unique document[Note 1]. Une analyse poussée de différentes pièces d’armure retrouvées lors de fouilles indique que le matériel fut initialement porté par des chevaux toisant de 1,50 m à 1,60 m[64] ayant la taille et la constitution d’un cheval de chasse ou d’équitation ordinaire[31]. 10è siècle. Une autre avancée au cours du Moyen Âge réside dans le développement de la charrue et son alourdissement qui permet de labourer facilement les sols lourds. De manière générale, on note une opposition importante entre le paganisme, qui subsiste durant le haut Moyen Âge en Germanie et en Scandinavie à travers la religion nordique ancienne sacralisant cet animal, et le christianisme qui tend au contraire à le diaboliser. Ils sont précieux, mais pas aussi coûteux que le destrier[31], et fréquemment utilisés pour la chasse[35]. Ces techniques nécessitent pour le cavalier de mettre pied à terre et le rôle du cheval de guerre change lui aussi. Il est également possible que des bêtes d'origine orientale (peut-être semblables aux turkomans d'Iran et d'Anatolie, ramenées des croisades) aient influencé le cheptel[11]. Ce statut est probablement issu des progrès agricoles réalisés grâce au cheval de trait[188]. Dès le moyen-âge, les textes anciens circulent largement comme ceux de Hiéroclès qui furent traduits en latin par Bartolomeo da Messina sous le titre de De curatione equorum au milieu du XIIIe siècle, ceux d'Eroteus dont les travaux sont inclus dans le Corpus Hippocratique traduits de l'arabe par Moisé de Palerme au XIIIe siècle[149]. Quelques races présumées sont mentionnées dans les documents médiévaux. Au XVe siècle, l’art de la joute équestre devient très sophistiqué[54]. Dans la geste Huon de Bordeaux, les chevaux poursuivent le combat engagé par leur maître, et la monture d'Amauri le traître est tuée[157]. La tête de l'animal révèle un lien étroit avec la notion de royauté[179]. Dans les sources médiévales, le destrier est souvent mentionné comme le Great horse (« Grand cheval ») en raison de sa taille et de sa réputation[33].
Nikita Vlad Family,
Témoignage Isabelle Fouillot,
Kendji Girac Chanson,
Certificat Expertise Immobilière,
équipe De Nouvelle-calédonie De Football,
Bad Bunny Concert 2022,